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En soutien au Fonds Vert | Célestine Ketcha est #GoGreenWomen

Par TEAM R20 | 18 avril 2017 | Mis à jour à 03:04


Fonds Vert pour les Femmes R20

| À l’occasion du lancement du Fonds Vert R20 pour les Femmes, initié par Michèle Sabban, Présidente du R20, plusieurs femmes de cœur et d’ambition ont accepté d’apporter leur soutien au projet. Cette semaine, nous avons rencontré la Reine-mère Célestine Ketcha EPSE Courtès, Maire de la ville camerounaise de Bangangté.

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots?

Je suis la Reine-mère Célestine Ketcha EPSE Courtès, Maire de la Commune de Bangangté, Championne CGLU de la coopération au développement, Présidente du Réseau des Femmes Élues Locales d’Afrique branche du Cameroun (REFELA-Cam) et Présidente du Réseau des Femmes Élues Locales d’Afrique (REFELA).

Les principales actions auxquelles j’ai participé en qualité de Championne CGLU et de Présidente du REFELA-Cam et du REFELA, sont les suivantes :

  • J’ai plaidé pour une meilleure prise en compte des maires et des femmes dans le processus du développement durable,
  • J’ai participé à l’élaboration de l’architecture post 2015 ayant conduit à la mise en place des ODDs et à leur adoption par les chefs d’états aux Nations Unies, avec un focus sur les ODDs 5 ET 11,
  • J’ai travaillé à l’élaboration de plans triennaux d’actions pour le REFELA et le REFELA-Cam
  • J’ai œuvré pour le renforcement des capacités des femmes maires dans les domaines du leadership, de la lutte contre le paludisme et de la promotion de la vaccination infantile,
  • J’ai aidé au recensement d’idées de projets portés par des femmes maires dans les secteurs de l’énergie renouvelable et de la recherche de financements,
  • J’ai participé à la recherche de solutions à mettre en place pour aider les populations des Communes membres du REFELA-Cam, victimes des désordres du changement climatique,
  • J’ai soutenu la recherche de financements destinés à développer des projets matures identifiés par les femmes maires,
  • J’ai favorisé la mise en relation de partenaires et l’investissement durable dans la lutte contre le changement climatique. J’ai œuvré plus particulièrement pour la protection des premières victimes de ces désordres : les femmes et les jeunes filles, en permettant la construction de latrines écologiques et en réorganisant la gestion des eaux et des déchets solides et humains.
  • Enfin, j’ai initié les femmes maires du Cameroun et d’Afrique aux plateformes d’échanges internationales (AFRICITE, COP21, COP22 etc.), afin qu’elles puissent disposer de ces outils essentiels.

Comment expliquez-vous le rôle des femmes dans la lutte contre le changement climatique? Et pourquoi d’après vous a-t-il été si longtemps minimisé?

Les femmes ont un rôle central dans la lutte contre le changement climatique car ce sont elles qui sont les plus affectées par ses effets. En Afrique plus particulièrement, les femmes et les petites filles sont au cœur de la vie familiale et des premières nécessités que celle-ci implique (aller chercher de l’eau, cultiver, cuisiner avec le bois de chauffe, et même lors des inondations, ce sont elles qui vont au centre de tri et d’alimentation d’urgence). Par ailleurs, sans accès à l’énergie, les femmes et les hommes ne sont pas exposés à la même insécurité dans l’obscurité.

La femme se doit d’être un moteur de réussite des actions climat, elle en est la principale actrice et bénéficiaire.

Un petit mot pour soutenir l’initiative du Fonds Vert R20 pour les Femmes?

L’initiative du Fonds Vert R20 pour les femmes est à mon sens une des réponses idoines aux engagements pris lors des COP 21 et 22, et aux ODDs. Ces engagements sont planétaires, inclusifs et ouverts aux solutions d’accompagnement. Le Fonds Vert R20 pour les Femmes est une force de proposition et d’action, ciblée, qui se veut efficace pour lutter contre les dérives du changement climatique.

C’est pourquoi, j’adresse mes sincères félicitations à Arnold Schwarzenegger, ancien Gouverneur de Californie et Président fondateur du R20, et à Leonardo DiCaprio, qui s’est associé au lancement du Fonds Vert R20 pour les Femmes. Cela prouve qu’ils sont conscients de la capacité des Régions et des Gouvernements locaux à agir efficacement contre le réchauffement climatique. J’aimerais aussi adresser des félicitations à ma chère Michèle Sabban, pour toute l’énergie qu’elle déploie pour la bonne marche du R20.

Au niveau du REFELA, nous sommes heureux de nous compter parmi les partenaires du R20. À présent, nous sommes prêts à nous engager à faire du lobbying auprès des Premières Dames d’Afrique, et particulièrement de notre Première Dame du Cameroun, Ambassadrice de bonne volonté, Madame Chantal Biya, afin de susciter leurs contributions au Fonds Vert R20 pour les Femmes. Celui-ci permettra la réalisation de nombreux projets sur les territoires africains qui représentent une bonne majorité des régions dans lesquelles règne la pauvreté.