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Poursuivre l’Accord de Paris et réinventer l’énergie

Par PKB | Jean-Louis BAL, Président du Syndicat des énergies renouvelables (SER) | 13 juillet 2016 | Mis à jour à 10:07


Technologies

| Le Syndicat des Énergies Renouvelables (SER) est le seul organisme professionnel en Europe qui regroupe l’ensemble des filières des énergies renouvelables : biomasse (FBE), bois, biocarburants, biogaz, éolien, énergies marines renouvelables, géothermie, hydroélectricité, pompes à chaleur, solaire photovoltaïque (SOLER), solaire thermique et thermodynamique.

 

Créé en 1993, il se compose aujourd’hui d’une équipe de vingt personnes au service de ses 380 adhérents, représente un chiffre d’affaires de 10 milliards d’euros et plus de 80000 emplois. Il a pour mission de promouvoir les intérêts des industriels et des professionnels des énergies renouvelables auprès des pouvoirs publics, du Parlement et de toutes les instances en charge de l’énergie, de l’industrie, de l’emploi et de la Recherche.

Parmi ses membres, il compte les grands groupes européens et français de l’énergie, mais également de nombreuses PME et ETI. Pour remplir ses missions, le SER rencontre et informe régulièrement les ministres et leurs cabinets, les responsables de l’Administration, les services déconcentrés de l’Etat, les parlementaires, Présidents de régions, les maires et les médias. Il suit également très activement la préparation des textes législatifs et réglementaires.

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Par ailleurs, le Syndicat des énergies renouvelable, notamment sous sa bannière France Solar Industry pour le solaire ou encore French Fire pour le chauffage au bois, accompagne ses membres sur les marchés internationaux. Interlocuteur privilégié des instances françaises et internationales actives dans la promotion des filières à travers le monde, il intervient pour faciliter et catalyser les partenariats et les investissements bilatéraux. Depuis sa création, le Syndicat des énergies renouvelables a présenté plusieurs propositions qui ont structuré le secteur des énergies renouvelables en France, en particulier depuis la Directive européenne de 2001 portant sur l’ouverture du marché européen de l’énergie.

À partir de cette date, pour organiser dans de bonnes conditions le développement des énergies renouvelables en France, le SER a proposé aux différents Gouvernements des mesures qui ont constitué le socle économique pour les entreprises de ce domaine : tarifs d’achat pour l’électricité renouvelable, modes de soutien public pour la chaleur renouvelable, etc. Il a participé à l’élaboration des réglementations, à la préparation, puis à l’accueil par les réseaux électriques à ces nouvelles formes d’énergies. Et il a défendu, à l’époque, les énergies renouvelables et leur pertinence dans le mix énergétique français à une période où beaucoup mettaient en cause le rôle qu’elles pourraient être amenées à jouer. Loi POPE (Programmation fixant les Orientations de la Politique Énergétique) du 13 juillet 2005, Lois Grenelle I, du 23 juillet 2009 et II, du 12 juillet 2010, Loi relative à la Transition énergétique pour la croissance verte, du 17 août 2015, à chaque étape de chaque texte, le SER a présenté ses arguments pour permettre à ces nouvelles filières énergétiques de tenir leur rang et à ses 380 adhérents de développer, préserver, accélérer la croissance de leurs activités, en France, mais aussi à l’international. Aujourd’hui, avec la loi portée par Ségolène ROYAL, Ministre de l’environnement, de l’énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat, et adoptée en août dernier, la France dispose d’objectifs de développement des énergies renouvelables à la hauteur des deux enjeux majeurs qu’il nous faut relever : l’enjeu mondial du changement climatique et l’urgence nationale de donner un nouveau souffle à notre économie.

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En effet, la loi engage notre pays à composer son bouquet énergétique en 2030 avec 32 % d’énergies renouvelables, contre 14,6 % fin 2014  : 40% de la production d’électricité, 38% de la consommation finale de chaleur, 15% de la consommation finale de carburant et 10% de la consommation de gaz. Pour les départements d'outre-mer, l’objectif fixé par la loi est de parvenir à l’autonomie énergétique en 2030 avec comme objectif intermédiaire 50% d’énergies renouvelables à l’horizon 2020. Ce doublement d’ici moins de 15 ans, qui sera structurée par une Programmation pluriannuelle de l’énergie, va permettre aux territoires de s’emparer pleinement de la transition énergétique et à nos entreprises de créer plusieurs milliers emplois non délocalisables pour répondre à la demande nationale et internationale.

Pour mettre en valeur ses filières, leur rôle et leurs multiples atouts, le SER organise depuis 1999, un colloque annuel, qui réunit plus d’un millier de personnes à la Maison de l’UNESCO à Paris, à l’occasion duquel les responsables politiques – Premier ministre, ministres en charge de l’énergie, français et étrangers, dirigeants de grands groupes énergétiques et de PME, Présidents de régions françaises et étrangères, viennent faire le point sur leurs engagements et leurs stratégies de développement dans le domaine. D’autres actions cadencent l’expression du SER et de ses filières : conférences et voyages de presse, rendez-vous des entreprises des énergies renouvelables et des territoires, colloques de filières – biomasse, solaire, éolien, énergies marines renouvelables, publications d’information sur l’état de développement des différentes filières.

Par ailleurs, le SER s’est vu confié par les Pouvoirs publics la structuration de la filière industrielle de l’éolien en France. A travers Windustry France, il accompagne les entreprises désireuses de diversifier leurs activités dans le secteur éolien, puis les met en contact avec les grands donneurs d’ordre. Aujourd’hui, encouragé par les objectifs de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte et par le mouvement mondial de développement massif des énergies renouvelables, le Syndicat des énergies renouvelables est certain que ses différentes filières vont créer de nombreux emplois et participer à la relance économique de notre pays.