Accueil > Le Monde est vert

Mode : des influenceurs éco-responsables se rebellent

Par GoodPlanet Mag' | 22 janvier 2023 | Mis à jour à 04:01


Le Monde est vert

| TikTok et Instagram, nouveaux vecteurs de promotion d’une mode plus responsable ? Sur ces réseaux, temples de la consommation effrénée, des influenceurs à contre-courant tentent de promouvoir des choix vestimentaires plus respectueux de la planète.

À commencer par Masego Morgan, tombée de sa chaise quand un géant de la « fast fashion » lui a proposé 1.000 dollars pour un seul post de promotion.

Non seulement l’influenceuse sud-africaine, aux 10.200 abonnés sur Instagram, ne s’était jamais vu offrir une telle somme pour promouvoir une marque, mais cette dernière représente tout ce qu’elle combat: la surconsommation de vêtements bon marché, nuisibles à la planète et produits par des ouvriers sous-payés.

Comme d’autres influenceurs internationaux décidés à lutter contre l’armada de publications sponsorisées par les grandes marques sur Instagram, TikTok et YouTube, son credo est simple: acheter, ok! Mais moins. Et mieux si d’occasion ou ultra-durable.

Une philosophie héritée de son enfance, lorsqu’elle empruntait les vêtements de seconde main de son élégante maman, qui voyait le recyclage comme un « acte révolutionnaire ».

« Pour moi, il n’y a jamais eu de stigmate lié au fait de porter des vêtements d’occasion », explique-t-elle à l’AFP depuis son domicile du Cap.

Cette partisane de la « consommation responsable » se démarque des posts de mode habituels en publiant des messages ludiques et non-culpabilisants, regorgeant d’articles colorés, recyclés et faits à la main, qu’elle porte plusieurs fois.

« Si nous faisons la même chose que les influenceurs mode » qui chaque jour défilent en vidéo avec de nouveaux vêtements, « nous finirons par avoir la même toxicité », estime-t-elle.

@Photo-ouverture | La styliste Masego Morgan, le 15 décembre 2022 à Simon’s Town, en Afrique du Sud © AFP GIANLUIGI GUERCIA
Article publié avec l’aimable autorisation de notre partenaire-contributeur, le GoodPlanet Mag’. Article source ici.